Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/79

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mes, le premier des besoins, devint aussi la première de ses occupations. De là, plus d’indulgence pour les erreurs, plus d’égards pour les talens, plus de respect pour les vérités, plus de foi aux vertus humaines. Heureux si cet utile emploi du tems pouvoit remplir le vuide de l’ame, & assurer l’empire des mœurs ! mais en rendant un homme plus aimable, il le rend aussi plus dangereux. Une des plus belles femmes de la province en fit l’épreuve.

M. de Barjac s’étoit rendu à son régiment, alors en garnison à Aix. On n’y parloit que des graces de Madame la Comtesse de Berlits. C’étoit la femme d’un