Page:Luchet - Le Vicomte de Barjac, Tome I.djvu/9

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proposé le remède, ce qui est fort difficile. On l’a refusé ; on lui a préféré des gens médiocres ; on a rejeté ses lumières. Que lui restoit-il à faire ? Aimer une fille de quinze ans. Dès qu’il a été livré à cette douce occupation, ses rivaux ont chanté ses louanges ; on l’a cru propre à tout, dès qu’il s’est ôté la possibilité d’être quelque chose. Si à cette passion naissante il peut joindre encore le sacrifice d’un peu de philosophie, & n’écrire que des romans, ou faire de petits vers, ce sera un homme essentiel, & digne des plus grands éloges.