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mot bien saisissant : Quand ils ont vilipendé quelqu’un en ma présence, l’affront était pour moi.

Mais j’ai dit que nous n’allions parler que de ses livres. Cela vaudra beaucoup mieux.

Les lecteurs superficiels qui s’attendent à des romans osés en ouvrant la Semaine d’Amour ou le Couple ou les Jeux de la Flamme ou Pour en finir avec l’Amant, seront certes bien attrapés.

Osés, oui, les livres d’Aurel le sont. Mais ils sont loin d’être des romans, ou, du moins, ce sont, à certaines pages des romans intérieurs dont la lecture est plutôt sévère.

J’entends d’ici le lecteur ou la lectrice, après les trois premières pages, demander avec étonnement :

— Mais… qu’est-ce que c’est que ça ?…

Moi je vous dis :

— Continuez ! Continuez à lire, et vous verrez !

Il y a des nuages dans les livres d’Aurel.