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Mesdames, Messieurs,


Je ne puis mieux commencer cette causerie sur Madame Aurel qu’en vous citant un mot qui est d’elle, et bien de circonstance, comme vous l’allez voir.

Je le choisis dans le livre intitulé La Semaine d’Amour.

« Pendant une conférence, devant un auditoire que ma toilette intéressait, faisant tort à l’auteur, je me demandais, inquiète : quand ils auront fini de compter les boutons de ma robe, que pourront-ils bien faire ? »

Vous ne faites peut-être pas autre chose en ce moment, du moins certains et surtout certaines d’entre vous — bien que ma robe n’ait pas de boutons.

Ce n’est pas de votre faute. C’est de la mienne.

Parfaitement !

Quand on est écrivain ou artiste, surtout si l’on est, par-dessus le marché, femme et pas encore assez vieille, il vaudrait beau-