Page:Luzel - Contes populaires, volume 1, 1887.djvu/417

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gnifiques, au palais. Moi-même, je pus me glisser, parmi la foule des serviteurs, jusqu’à la cuisine. Mais, comme je trempais mon doigt dans toutes les sauces, le maitre-cuisinier, qui m’aperçut, me donna un grand coup de pied, où vous savez bien, et me lança jusqu’ici pour vous conter mon conte.


Conté par Jean le Person, cordonnier au bourg
de Plouaret. — Novembre 1869.


Voir dans mes Légendes chrétiennes de la Basse-Bretagne, tome II, page 11, une variante de ce conte, sous le titre de : L’Ermite et la Bergère, et dans le même tome, pages 76 et 77, le dénouement de la légende de Sainte Touina.

Dans les Mille et une Nuits, conte du Roi des Iles noires, on voit aussi un homme métamorphosé en statue de marbre.

Le même conte se trouve aussi, peu différent de notre version, dans le recueil de contes et d’apologues indiens intitulé l’Hito-padésa.