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  Ils se sont mis à genoux devant lui,
Pour le prier de leur laisser la vie : —
Mon père et ma mère, levez-vous,
Mon cœur est près de se briser ;

  Mon cœur est près de se briser,
Car je me suis converti :
Je demande pardon et excuse
Pour le pauvre et malheureux pécheur !....[1]
…………………………………………………


Chanté par Marguerite Philippe,
de Pluzunet (Côtes-du-Nord).


L’opinion généralement répandue, grâce à l’assertion de certains auteurs modernes, est que les poètes populaires de la Bretagne n’ont ni imité les poètes étrangers, ni chanté des légendes ou des événements étrangers à leur pays. — Cette pièce et la précédente, ainsi que quelques autres de ce volume et du premier, comme par exemple, la Marquise de Gange, page 501, font justice de cette affirmation beaucoup trop absolue. — Cette légende de Robert-le-Diable a aussi fourni le sujet d’un mystère breton, dont j’ai déposé un beau manuscrit à la bibliothèque nationale, à Paris.




  1. (1) Cette pièce est fort incomplète.