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LE CLERC DE LAMPAUL
Première version
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I

  Le petit clerc de Lampaul et sa maîtresse
(Sont) les deux plus beaux jeunes gens de Morlaix. (bis)

  Le petit clerc de Lampaul souhaitait le bonjour,
En arrivant chez le vieux Le Calvez :

  — Bonjour et joie à tous dans cette maison,
Fiecca Le Calvez où est-elle ?

  — Elle est là-bas dans la chambre blanche,
À peigner ses cheveux blonds ;

  Elle est dans la chambre blanche, à l’extrémité de la maison,
Clerc de Lampaul, allez auprès d’elle.

  Le clerc de Lampaul disait
À Fiecca Le Calvez, en la saluant :

  — Ma douce jolie, dites-moi,
Viendriez-vous avec moi à l’aire-neuve ?

  — À l’aire-neuve je n’irai pas,
Je suis menacée par le marquis.

  — (Le trouve) bon ou mauvais qui voudra,
À l’aire-neuve nous irons ;

  Si le sonneur (ménétrier) sonne, nous danserons.
S’il ne sonne pas, moi je chanterai.[1]

II

Le marquis de Guerrand demandait
À un vieillard qu’il rencontra :

  — Mon petit vieux père, dites-moi,
N’avez-vous pas vu le clerc ?

  — Monsieur le marquis, excusez-moi,
Je ne sais quel clerc vous demandez.

  1. Ces quatre vers se trouvent dans plusieurs autres pièces, en pareille situation.