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  Elle ne trouvait personne pour la consoler,
Si ce n’est le marquis, celui-là le faisait : —
Taisez-vous, Fiecca, ne pleurez pas,
Vous viendrez avec moi à Guerrand.

  — J’aimerais mieux mourir subitement
Que de passer une nuit à Guerrand :
Puisque vous avez tué celui que j’aimais,
Au nom de Dieu, tuez-moi aussi !…[1]


Chanté par Jeanne Le Gall, Servante à Keramborgne (Plouaret) — 1849.






  1. Il y a dans la section de Kerhallon, en la commune de Ploegat-Guerrand, une ferme appelée « Leur ar c’hloarek » « l’aire du clerc », et que la tradition indique comme la théâtre de cette sanglante tragédie.

    M. G. Le Jean, le voyageur géographe, qui était de Ploegat-Guerrand, a recueilli une version de ce gwerz, qui se termine ainsi ;

    Deux ou trois mois après, d’étranges nouvelles arrivèrent à Guerrand :
    Une lettre arriva au marquis, pour lui ordonner de se rendre à Paris :
    Pour lui ordonner de se rendre à Paris ; Je ne crois pas qu’il en revienne,