Page:Luzel - Gwerziou Breiz-Izel vol 2 1874.djvu/574

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 559 —


LE COMTE GUILLOU
________


I

  ……………………………………………………………………
Avec lui sont quatre cents cavaliers de concert,
Venant épouser la petite comtesse de Œto (Poitou ?) (bis)

Quand le seigneur comte venait avec son armée,
Il entend une bergère chantant dans la montagne, (bis)

Et la bergère disait si gentiment par sa chanson :
— Le comte Guillou arrive, il arrive dans le pays ! (bis)

La petite comtesse de Œto (Poitou) a eu un fils,
Et elle n’a pas dit qui en est le père, (bis)

Le seigneur comte Guillou, sitôt qu’il a entendu,
Est allé promptement trouver la bergère : (bis)

— Allons donc, bergère, chantez votre chanson,
Celle que vous chantiez tout-à-l’heure à tue-téte. (bis)

— Sauf votre respect, dit-elle, sauf votre respect, je ne le ferai pas,
Par le comte de Œto (Poitou ?) j’en serais punie, (bis)

— Chantez votre chanson, chantez-la, vite,
Ou je vous ferai mourir là sur-le-champ. (bis)

— La petite comtesse de Œto (Poitou) a eu un fils,
Et elle n’a pas dit qui en est le père, (bis)

— Tenez, bergère, voilà cent écus
Pour votre chanson écrite sur le papier, (bis)

II

La vieille disait, dans la chambre de sa fille ainée :
— Seigneur Dieu, ma fille, que faire ici ? (bis)

Ô Dieu, dit-elle, ma fille, que faire,
Le comte vient, il faudra paraître (devant lui), (bis)

— Tenez, ma mère, dit-elle, prenez mes clefs,
Et allez à mon cabinet chercher mes parures ; (bis)

Et apportez-moi ma robe écarlate,
Afin de la revêtir à ma sœur, qui me ressemble ; (bis)