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  La Fontenelle disait
À son petit page, là, en ce moment :
— Prends une mèche de mes cheveux blonds,
Pour rattacher à la porte de Trébrian ;

  Afin que les gens de Trébrian disent :
La bénédiction de Dieu (soit) sur l’âme du marquis ![1]


(1) Cette version est extraite des « Antiquité des Côtes-du-Nord », (pages 392 et suivante», par M. de Fréminville. Recueillie dans la commune de Tremel, où se trouve le château de Trébriand, habité pendant quelque temps par La Fontenelle, elle a été communiquée à M. de Fréminville par M. le comte de Kergariou, propriétaire du château de Coadélan, en la commune de Prat. — Je me suis borné à copier le texte donné par l’auteur des « Antiquités des Côtes-du-Nord, » avec toutes ses incorrections ; j’ai seulement modifié un peu l’orthographe et corrigé deux ou trois erreurs de la traduction. — On trouve dans le même livre une seconde version qui diffère très-peu de la première donnée ici.


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