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NICOLE, à mi-voix.
Est-ce vous ?
LANTERNICK, de même.
Fou !…
NICOLE.
Parlez bas ! ma tante pourrait nous entendre !
LANTERNICK, à part.
Che barlerai pas di tout… (Il la rejoint au milieu.)
NICOLE.
Vous voilà enfin !… C’est y gentil de se trouver là tous deux !…
LANTERNICK, à lui-même.
Pauvre chat !… comme elle m’aime !
NICOLE.
Si je vous aime ! autant que je déteste votre vilain sergent !… il est si laid… si empâté !…
LANTERNICK, à part.
Che suis un pâté !…
NICOLE.
Quelle différence avec mon petit Larose !
LANTERNICK, à part.
Larose est mon rival !… Ah ! crétin !…
NICOLE.
Hein ?…
LANTERNICK, du même ton.
Rien. (A part.) Ah ! je fas lui en tonner à carter !
NICOLE, retirant sa main, impatientée.
Mais laissez donc ma main !… Est-il insupportable !… (Elle gagne l’extrême droite avec humeur ; elle lui tourne le dos d’un air fâché. Lanternick lui donne de petits coups de coude pour la fléchir et reprend sa main.)