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partie mathématique.

3o Deux grands Mémoires et plusieurs notes sur la diffraction, par MM. Pouillet, et Biot, qui les a insérés dans son Traité de Physique, auquel nous consacrerons un article particulier.

4o Divers Mémoires de M. Biot, sur le son des anches dans les instrumens de musique, sur l’intonation des tuyaux d’orgue remplis de différens gaz, sur la pile et l’électricité ; la description d’un colorigraphe, et ses Nouvelles Expériences sur la Polarisation de la Lumière.

(On sait que M. Arago s’occupe de son côté de recherches sur ce dernier objet, dont il a plusieurs fois entretenu l’Académie, et qu’il se propose de réunir en un seul ouvrage, dès qu’il les aura complétées.)

5o Enfin, les Notes lues par M. le comte Laplace, sur la Vitesse du son dans diverses substances, sur l’Action réciproque des Pendules, et sur une attention négligée jusqu’ici dans les expériences qui servent à la détermination de la longueur du pendule simple.

De toutes les expériences de ce genre, tentées en différens temps par les géomètres, les astronomes et les physiciens les plus distingués, celles de Borda sont regardées généralement comme les plus sûres et les plus concluantes, soit par les attentions nouvelles, les procédés ingénieux, la grandeur de l’appareil, soit enfin par l’habileté bien connue de cet excellent observateur.

On convient que c’est avec grande raison qu’il a préféré la suspension à couteau, qu’il a crue plus susceptible de précision que la suspension à pince, parce que, dans celle-ci, on a toujours quelque incertitude sur le vrai point autour duquel se font les oscillations, au lieu que dans l’autre, le tranchant du couteau étant très-vif, le centre du mouvement peut être censé dans le plan même sur lequel il pose. Cette supposition que Borda s’était permise, et qui lui a été long-temps accordée sans réclamation, a depuis fait naître quelques doutes. On a pensé que le tranchant ne pouvait jamais être assez vif pour être considéré comme une