Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/134

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généreusement communiqué par cet habile et profond naturaliste, est présentement sous les yeux de l’Académie.

Au fait, je n’avais eu autrefois, comme M. Cuvier, pour principal élément de détermination qu’une demi-tête osseuse, anciennement trouvée et donnée par feu M. Lamouroux, et je pouvais avoir fait quelque méprise. Fort heureusement cela n’a pas eu lieu ; et puisque j’en ai présentement la certitude, après avoir consulté un assez bon nombre d’échantillons nouvellement extraits des carrières, j’en dois prévenir les savants qui s’intéressent à cette question véritablement très-curieuse.

Le temps me manque maintenant pour reproduire ici les six propositions qui, dans mon Mémoire déja cité, sont exposées avec détail et dont je me suis autorisé pour fonder le genre Teleosaurus ; je ne manquerai pas, dans la suite de ces Mémoires, de les rappeler. Je m’en tiens aujourd’hui à compléter mon travail de 1825, en rapportant sommairement quelques-unes des observations que je viens de faire.

Il m’est agréable d’avoir à dire que les nouvelles confirment les anciennes, dans ce sens qu’elles mènent au même résultat, c’est-à-dire qu’elles prescrivent également l’isolement générique des Teleosaurus.

Le Teleosaurus, que la disposition des ouvertures nasales postérieures derrière les palatins et l’existence des hérisséaux en manière d’apophyse ptérigoïde rapprochent des mammifères, montre la même ambiguïté de rapports naturels dans deux autres systèmes organiques ; dont, quant à ces animaux, il n’a encore jamais été question, savoir : les dents et les téguments.

1o Les dents. Bien que nous sachions que les dents sont,