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lyser par l’acide boracique les pierres qui contiennent de l’alcali fixe[1].

Il prouva plus évidemment qu’on ne l’avait fait avant lui, et contre ce que lui-même avait conjecturé, que le diamant ne donne à la combustion que de l’acide carbonique pur[2].

En 1822, il prouva que le fer et la silice sont dissous dans les eaux thermales de Lucques[3]. Des cristaux de roche et d’autres pierres contiennent souvent, dans des cavités de leur intérieur, des gaz et des liquides ; et ces substances ayant dû y être enfermées dès le moment de leur formation, il n’était pas sans intérêt pour l’histoire ancienne du globe d’en connaître la nature. M. Davy trouva que c’était de l’eau pure et du gaz azote pur[4].

La physique ordinaire doit aussi des observations à son esprit de recherches. Ce qui se passe lorsque le briquet tire des étincelles du silex[5] ; la nature des changements de

  1. On a method of analysing stones containing a fixed alcali, by means of the boracic acid. Soc. roy. Lond. 16 may, 1815. Philos. trans. XCV, p. 231. Annales de Chimie, tom. LX, p. 294.
  2. Some experiments on the combustion of the diamond and other carbonaceous substances. Soc. roy. Lond. 23 juin 1814. Philos. trans. vol. CIV, p. 557. Ann. de Chimie et Physique, I, p. 16. Bibl. Britan. tom. LVII, p. 126.
  3. Memoria sopra di un deposito trovato nei Bagni di Lucca Atti della Real. Acad. Neapolit. v. II, p. 9. Ann. de Chimie et de Physique, tom. XIX, p. 194.
  4. On the state of water and aeriform matter in cavities found in certain crystals. Soc. roy. Lond. 13 juin 1822. Philos. trans. v. CXII, p. 367. Ann. de Ch. et de Phys. tom. XXI, p. 132.
  5. Observations on the appearances, etc. Journal of royal Institution, 1803. Bibliot. Brit. t. XXII. p. 335. Ann. de Chimie, tom. XLVI. p. 273.