Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/222

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position différente, surtout en ce qui concerne les fosses jugo-temporales. Chez le crocodile à deux arêtes, l’ouverture est exiguë, quand c’est un ovale fort étendu chez le gavial ; voyez pour celui-ci vv, fig. 1 et 8. Des différences dans l’ensemble tiennent à des différences dans le volume proportionnel des éléments composants ; et le gavial montre surtout le principe de ces différences, dans la longueur singulièrement exagérée des grandes ailes k, k, fig. 22. C’est la tubérosité médiane et extérieure K qui se prolonge, en s’abaissant de chaque côté sous le pariétal dans une telle étendue, qu’il en arrive une portion dans la fosse jugo-temporale. Le bord dentelé du pariétal se voit à droite en son entier : ses franges terminales correspondent avec le bord également dentelé et contigu du temporal P ; et c’est par delà cette même articulation que se répandent au-dessus et assez loin les ailes voyez à droite, L k, fig. 8. Les ailes, Lettr. k, k, fig. 22, que partage transversalement sur leur milieu une arête dorsale, se composent ainsi de deux plans légèrement inclinés l’un à l’autre ; le postérieur k sur la gauche, qui s’engrène par une surface rugueuse avec une surface à tous égards correspondante de l’os contigu, l’ex-occipital R, fig. 8, et le plan antérieur k vers la droite, qui intervient dans la fosse temporale, remplissent un vide laissé entre le pariétal, le temporal et la caisse ou enostéal ; le temporal P développant un coude et étant superposé à l’énostéal py. J’ai placé ce même signe k dans la fosse jugo-temporale (fig. 8), là où cette aile apparaît.

La portion postérieure Z, inscrite en dedans des occipitaux latéraux, se distingue aussi de sa partie analogue, fig. 16, par plus d’étendue et surtout par une portion coudée qui,