Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/390

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Si l’on fait varier en même temps une des valeurs de l’inconnue et la valeur correspondante de la variable c’està-dire, les deux coordonnées d’un point quelconque de la courbe que l’on veut déterminer, et si l’on représente par et les accroissements de et de celui de l’intégrale pourra être représenté par

étant le même coefficient que précédemment, et un autre coefficient qui se déduira facilement de En effet, si l’on établit entre les variations et de et le même rapport qui existe le long de la courbe, entre leurs différentielles et il est évident que la courbe ne changera pas et que la variation de l’intégrale qui s’y rapporte devra être égale à zéro ; on aura donc dans le cas de d’où l’on conclut La variation de l’intégrale sera donc

ou simplement en faisant Il en sera de dont même à l’égard d’un second et d’un troisième point, on fera varier simultanément l’abscisse et l’ordonnée, et de même aussi pour chacune des deux autres intégrales et Par conséquent, si l’on veut tenir compte il dans le calcul précédent, de ces variations simultanées, suffira d’y remplacer par d’autres accroissements que je représenterai par ce qui ne pourra aucunement