Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/693

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où la pression disparaît, tandis que lorsqu’un des corps n’est pas bon conducteur, l’effet de la pression subsiste pendant un temps plus ou moins long ; que la pression seule maintient l’équilibre des deux fluides placés sur chacune des surfaces, puisque, quand il y a diminution de pression et qu’au bout d’un certain temps l’on retire les corps de la compression, ils ne possèdent plus l’un et l’autre que la quantité d’électricité due à la pression restante ; que le calorique modifie d’une manière toute particulière le développement de l’électricité ; que l’intensité électrique croît d’abord en raison directe de la pression, et qu’il est probable que cette proportionnalité diminue dans les pressions’ élevées, à mesure que les corps perdent de la faculté de se comprimer ; on voit enfin qu’il est probable que la lumière dégagée dans de grands chocs est due à la recomposition subite des deux fluides développés sur chaque surface au moment de la compression.