Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 3.djvu/316

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XIII. L’ensemble des observations syzigies donne, en prenant un milieu entre les retards journaliers des hautes et basses mers, pour le retard journalier moyen. Les observations anciennes m’ont donné dans le liv. IV de la Mécanique céleste, pour ce retard ; ce qui s’accorde aussi bien qu’on peut le desirer.

Les observations précédentes donnent pour l’heure de la basse mer du matin du jour qui suit la syzigie. L’heure de la basse iner du matin du jour de la syzigie est donc Dans ces observations, la syzigie a précédé la haute mer du soir, de elle a donc suivi la basse mer du matin, de De-là il est facile de conclure que si la syzigie arrivait au moment de la basse mer du matin, l’heure de cette basse mer ferait Il résulte du no 35 du liv. IV de la Mécanique céleste, que, par les observations anciennes, cette heure est La différence me paraît tenir à ce que la méridienne dont on fit usage dans ces observations, n’était point exacte. Elle était d’abord en erreur de On corrigea cette erreur ; mais il y a lieu de croire qu’on en laissa subsister une partie ; ce qui va être confirmé par les observations des quadratures.

L’ensemble des observations précédentes donne pour le retard journalier des marées quadratures. Les observations anciennes m’avaient donné, pour ce retard, ce qui s’accorde à-très-peu-près. Les observations précédentes donnent pour l’heure de la basse mer du jour qui suit la quadrature ; ce qui donne pour l’heure de la basse mer du soir du jour de la quadrature. La haute mer du matin de ce jour a précédé, par le no 6, la quadrature, de et elle a précédé la basse mer du