Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/198

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l’angle en sorte que la température reçût une valeur quelconque.

Il est facile de voir que ce résultat est entièrement contraire aux faits, et que, par conséquent, l’intensité des rayons émis n’est point la même pour tous les rayons.

Si dans l’expression on suppose c’est-à-dire, si l’intensité décroît proportionnellement au sinus de l’angle d’émission on trouvera après l’intégration Dans cette seconde hypothèse, l’action du disque est proportionnelle au sinus verse du demi-angle au centre elle est toujours moindre que

Si le plan échauffé est infini, la chaleur qu’il donne à la molécule est quelle que soit d’ailleurs la distance En supposant au-dessus de la molécule un second plan infini, également entretenu à la température la quantité totale de chaleur reçue par la molécule sera Si la température acquise était cette même molécule perdrait Donc et par conséquent, si l’on place une molécule sphérique en un point quelconque de l’espace compris entre deux plans entretenus à une température constante, elle acquerra une température égale à celle des deux plans. Ce résultat doit avoir lieu si l’intensité des rayons varie comme le sinus de l’angle d’émission.

94. On déterminera encore l’action d’une surface cylindrique sur une molécule sphérique placée dans un point de son axe.

Le point (fig. 2) envoie à la molécule un rayon de chaleur dont la longueur est et qui fait avec la surface dont il sort un angle Il en est de même de tous:les points qui sont placés