Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/225

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

deux thermomètres consécutifs devient plus grande. En désignant par la valeur que prend ce rapport lorsque la distance de deux thermomètres est un huitième de la circonférence, et par la valeur qui convient à une distance double, on a trouvé par la théorie la relation suivante ce qui est exactement conforme aux observations (voy. art. 10, et ci-dessous, page).

On va maintenant rapporter les résultats numériques des six observations qui ont été faites sans que l’état des surfaces fût changé. 1.o Les thermomètres étaient placés comme l’indique la figure 13. Le foyer permanent était au-dessous du point voisin du point le thermomètre qui était en ce dernier point, a marqué constamment à l’échelle octogésimale, et la température permanente de l’air était de Il s’est écoulé depuis le moment où l’on a posé le foyer jusqu’à celui où l’on a mesuré les températures stationnaires on les a trouvées alors telles qu’elles sont indiquées dans la table ci-jointe. Les points désignent les points de division de la circonférence, partagée en huit parties égales ; désignent les quantités dont la température de ces. points surpasse la température de l’air. Le point correspond au point et l’on connaît par l’expérience les quatre quantités

Il résulte de la théorie (art. 10) que les élévations forment une série récurrente, et