Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/339

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pôle boréal, une autre petite aiguille horizontale, dont la réaction sur la première soit insensible, et si l’on suppose la distance assez grande par rapport à pour qu’on puisse négliger le cube de l’action de l’aiguille donnée sur un point quelconque de la petite aiguille sera égale à elle s’ajoutera à la composante horizontale de l’action de la terre par conséquent, si l’on désigne par le nombre d’oscillations que la petite aiguille fait en vertu de cette dernière action, et par le nombre qu’elle exécute en vertu des deux forces réunies, les carrés de ces nombres seront en raison directe des forces correspondantes et en sorte que l’on aura

d’où l’on tirera la valeur de Mais, dans les expériences qu’on pourra faire par la suite sur la déviation des aiguilles aimantées il vaudra mieux, pour simplifier les calculs et diminuer les chances d’erreur, employer des aiguilles d’un très-petit diamètre, dont la réaction sur le corps qui les fait dévier, soit sensiblement nulle.

(32) M. Barlow, professeur à Woolwich, a publié, l’an dernier, un ouvrage sur le magnétisme[1], dans lequel on trouve les résultats d’un grand nombre d’expériences qu’il a faites sur les déviations de la boussole produites par l’influence d’une sphère pleine ou creuse, aimantée par l’action du globe terrestre. Ayant successivement soumis la même aiguille à l’action de deux sphères de dix pouces anglais de diamètre,

  1. An Essay on magnetic attractions, second édition ; London, 1823.