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d’un nombre quelconque de systèmes d’ondes lumineuses dont les intensités et les positions relatives sont données.

Application de la Théorie des interférences au Principe de Huygens.

Soit (fig. 8) un point lumineux dont les ondes se trouvent interceptées en partie par le corps opaque Je suppose d’abord que cet écran est assez étendu pour que la lumière qui vient du côté soit sensiblement nulle ; en sorte que l’on n’ait à considérer que la partie de l’onde située à gauche du point . représente le plan sur lequel on reçoit l’ombre et les franges dont elle est bordée ; il s’agit de trouver l’expression de l’intensité de la lumière dans un point quelconque de ce plan.

Si du point comme centre, et d’un rayon égal à on décrit l’arc de cercle il représentera l’onde lumineuse au moment où elle se trouve interceptée en partie par le corps opaque. C’est dans cette position que je la considère pour calculer la résultante des vibrations élémentaires envoyées en Si l’on partait d’une position antérieure il faudrait déterminer l’effet produit par l’interposition du corps sur chacune des ondes élémentaires émanées de l’arc et si l’on considérait l’onde dans une situation postérieure il faudrait d’abord déterminer les intensités relatives de ses différens points, dont l’égalité aurait déjà été altérée par l’interposition de l’écran ce qui rendrait les calculs beaucoup plus compliqués et peut-être impraticables. En prenant l’on de, au contraire, au moment .où elle arrive en les élémens du calcul sont très-simples, parce que toutes ses parties ont encore la même intensité, et qu’en outre les ondes élémentaires qui en émanent ne peuvent plus éprouver d’altération de la part du corps opaque. Quelque