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partie mathématique.

ce point et par le centre de la circonférence circonscrite au même triangle.

4.° Pour avoir l’action exercée sur un cylindre électro-dynamique, soit par un élément de courant électrique, soit par un conducteur rectiligne indéfini, il faut concevoir des forces égales et opposées à celles dont l’auteur a ainsi déterminé les grandeurs et les directions, et les supposer appliquées à des points liés invariablement à l’aimant et situés sur ces directions.

5.° L’action mutuelle de deux cylindres électro-dynamiques se compose de quatre forces dirigées suivant les droites qui joignent chaque extrémité de l’axe d’un cylindre aux deux extrémités de l’autre ; elles sont en raison inverse des carrés des longueurs de ces droites, et attractives ou répulsives, suivant des conditions que l’auteur définit.

Ce résultat est la loi par laquelle Coulomb a représenté ses expériences sur l’action mutuelle de deux aimans, pourvu qu’on substitue encore ici les pôles de ces aimans aux extrémités des cylindres.

6.° Si l’on considère l’action qu’exerce un cylindre électro-dynamique très-long sur un conducteur mobile de forme quelconque, ou sur un autre cylindre électro-dynamique, lorsque ceux-ci sont placés assez près d’une des extrémités du premier cylindre pour que la partie de son action qui est relative à l’autre extrémité, soit sensiblement nulle, on trouve que les effets produits ne dépendent que de la situation de l’extrémité la plus voisine du conducteur mobile ou de l’autre cylindre électro-dynamique, et restent les mêmes, quelle que soit la direction de l’axe du premier cylindre.

7.° Si un cylindre électro-dynamique très-long agit sur un conducteur mobile assujetti à tourner autour d’un axe vertical dans lequel se trouve son extrémité supérieure, et que l’extré-