Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/92

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2.o  Que les entérites par vices du foie sont précédées ou accompagnées de symptômes qui indiquent les lésions de cet organe, tels que la jaunisse, le prurit de la peau les urines rouges, le. dégoût pour les alimens, les nausées, les vomissemens, souvent avec intumescence et douleurs dans la région du foie, ainsi qu’à la partie supérieure de l’épaule du même côté ; des borborigmes, des hémorroïdes, des diarrhées, des dyssenteries, des constipations plus ou moins opiniâtres, &c.

3.o  Que les entérites par des affections du foie dans les fièvres typhoïdes sont remarquables par la prostration des forces, par l’assoupissement souvent réuni au délire, par le pouls, qui est plus inégal et moins dur que dans les entérites essentielles

4.o  Qu’il faut, d’après les résultats heureux de l’expérience, combattre par la saignée les entérites essentielles tandis qu’au contraire il ne faut y recourir, dans celles qui sont symptomatiques, que lorsque l’inflammation des intestins est annoncée par les signes d’une vraie pléthore, le pouls étant dur, fréquent et plein ce qui fait que très-souvent on peut s’en abstenir pour prescrire le quinquina, et même à haute dose ; remède dont l’expérience a tant de fois, en pareil cas, démontré les heureux effets lorsqu’au contraire elle a prouvé qu’il était généralement nuisible dans l’entérite essentielle, sur-tout si les vaisseaux sanguins n’avaient pas été désemplis par la saignée.

5.o  On peut aussi établir, d’après les résultats de l’expérience, que l’application des vésicatoires en diverses parties du corps est presque toujours très-efficace dans les entérites symptomatiques, et qu’elle ne l’est souvent pas, si elle n’est même nuisible, dans les entérites essentielles, lorsque la saignée n’a pas été pratiquée.

6.o  Nous dirons, de plus, que la saignée du bras par la lan-