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XI
ÉLOGE DES DONATEURS DE L’ACADÉMIE.

Classe, on remarque La bcese dit système métrique décimal ; je me demande sous quelle forme celle-ci reçut la récompense qui lui était ainsi attribuée.

Ces concours, qui ont disparu avec l’Empire, ne sont pas les seuls que l’on doive à Napoléon. Le 5 mars 1807, Napoléon Charles, le premier des fils de Louis Bonaparte et d’Hortense de Beauharnais, le frère aîné par conséquent de Napoléon III, mourait emporté par le croup. Douloureusement ému par cette mort, l’Empereur instituait un prix de 12000fr pour le meilleur Ouvrage sur le traitement de cette maladie ; mais, cette fois, le jury ne fut pas composé exclusivement de membres de l’Institut.


V.


J’en ai fini, sauf une exception que je réserve pour la fin de ce discours, avec l’énumération des libéralités que l’Académie doit à ses membres mais à ces marques de confiance qu’elle a reçues d’eux, elle est fière, à juste titre, d’ajouter toutes celles qui lui ont été données par des savants étrangers. Nous allons maintenant les faire connaître.

M. Henry Wilde, membre de la Société royale de Londres, a fait don à l’Académie, le 30 juin 1899, de la somme nécessaire pour fonder un prix annuel de 4000fr, qui devra porter le nom de Prix Wilde.

Conformément aux prescriptions du donateur, ce prix est décerné chaque année, sans distinction de nationalité, à la personne dont la découverte ou l’Ouvrage sur l’Astronomie, la Physique, la Chimie, la Minéralogie, la Géologie ou la Mécanique expérimentale aura été jugé, par l’Académie, le plus digne de récompense. « La présente donation, écrit M. Wilde dans sa lettre à l’Académie, est faite dans le but de stimuler de nouvelles investigations dans les sciences physico-