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2 ETAT DE LA VÉGÉTATION

et lui doivent à leur tour le degré de précision qui leur manque.

Nul doute que l’abaissement progressif de la température ne dispose les végétaux à se ranger sur les divers étages des monts -commé aux différentes zones de la terre. Il est reconnu, par exemple, que les arbres s’arrêtent à certaines hauteurs, comme à certaines latitudes, et qu’il y a une analogie remarquable entre les plantes voisines des glaces aretiques et les plantes voisines des glaces alpines ; mais on doit s’attendre aussi à trouver cette conformité plus ou moins modifiée par la nature des deux stations et les circonstances qui les distinguent. Des températures qui semblent pareilles* à ne considérer que leur terme moyen, sont loin d’avoir la même marche et d’être, pareillement graduées. On ne retrouve au nombre de leurs éléments, ni le même ordre de saisons, ni une succession semblable des jours et des nuits. L’état de l ?air le poids de ses colonnes, sa constitution et ses mélanges, la nature des météores dont l’atmosphère locale est habituellement le théâtre, viennent encore appprter, dans la similitude générale des dissemblances particulières. Ensuite les terrains ont leurs exigences ; la dissémination, les migrations des végétaux ont leurs caprices et les diverses régions du globe, diversement dotées dans les distributions primitives, livrent à l’influence de climats analoguës d’ d, ’d’f’l !’

logues des séries d’espèces souvent très^différentes. —• Ainsi la similitudé qui ? paraît î ?égûér entre la végétation alpine et la ; végétation polairêy doit’se bbrûer à desresseii blânces générales ;-èt -porter phis^rareiïkêmt sur les espèces, plus souvent sur Gertâiips genres et certaines classes. Les observations ’àë -détail qui tendent à spécifier exactement les