Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/374

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force que deux éléments de conducteurs voltaïques exercent l’un sur l’autre, d’abord en faisant connaître la forme de cette expression, ensuite en déterminant les nombres constants, mais d’abord inconnus, qu’elle renferme, précisément comme les lois de Képler démontrent d’abord que la force qui retient les planètes dans leurs orbites tend constamment au centre du soleil, puisqu’elle change pour une même planète en raison inverse du carré de sa distance à ce centre, enfin que le coefficient constant qui en représente l’intensité a la même valeur pour toutes les planètes. Ces cas d’équilibre sont au nombre de quatre le premier démontre l’égalité des valeurs absolues de l’attraction et de la répulsion qu’on produit en faisant passer alternativement, en deux sens opposés, le même courant dans un conducteur fixe dont on ne change ni la situation ni la distance au corps sur lequel il agit. Cette égalité résulte de la simple observation que deux portions égales d’un même fil conducteur recouvertes de soie pour en empêcher la communication et toutes deux rectilignes ou tordaes ensemble de manière à former l’une autour de autre deux hélices dont toutes les parties sont égales et qui sont parcourues par un même courant électrique, l’une dans un sens et l’autre en sens contraire, n’exercent aucune action, soit sur un conducteur mobile soit sur un aimant ; on peut aussi la constater à l’aide du conducteur mobile qu’on voit dans la figure 9 de la planche Ire du tome XVIII des Annales de chimie et de physique, relative à la description d’un de mes appareils électro-dynamiques, et qui est représente ici (Pl. I fig. 1). On place pour cela un peu au-dessous de la partie inférieure dee’d’ de ce conducteur, et dans une direction quelconque, un conducteur rectiligne