Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/381

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venable, les trois verticales <[» w GH et CD se trouvent dans le même plan, et l’on s’en assure aisément en plaçant l’œil dans ce plan en, avant de .......

Le conducteur mobile se trouve ainsi placé d’avance dans la situation où il doit y avoir équilibre entre les répulsions des deux conducteurs fixes, si ces répulsions sont exactement égales on les produit alors en plongeant dans le mercure de l’auge b a et de la couper les fils ap, nq, qui communiquent avec les deux extrémités de la pile, et l’on voit le conducteur GH rester dans cette situation malgré la grande mobililé de ce genre de suspension, tandis que si l’on déplace, même très-peu, l’indice L ; ce qui amène GH dans une situation où il n’est plus à égales distancés des conducteurs fixes bc, kl, on le voit se mouvoir à l’instant où l’on établit les communications avec la pile, en s’éloignartt de celui des conducteurs dont il se trouve le plus près. C’est ainsi que j’ai constaté dans le temps où j’ai fait construire cet instrument l’égalité des actions des deux conducteurs fixes par des expériences répétées plusieurs fois avec toutes les précautions nécessaires pour qu’il ne pût rester aucun doute sur leur résultat.

On peut aussi démontrer la même loi par une expérience bien simple : il suffit pour cela dé prendre un fil de cuivre revêtu de soie dont une portion est rectiligne et l’autre est repliée autour d’elle de manière qu’elle forme des sinuosités quelconques sans se séparer de la première qui en est isolée par la soie qui les recouvre. On constate alors qu’une autre portion de fil conducteur est sans action sur l’assemblage de ces deux portions ; -et comme elle le serait également sur l’assemblage de deux fils rectilïgnes. parcourus en sens con-