Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/476

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teurs est identique, dans toutes les circonstances qu’elle présente, à celle qu’exercerait sur ces mêmes fils un faisceau de courants électriques dirigés de l’est à l’ouest et situés au midi de l’Europe où les expériences qui constatent cette action ont été faites ;

3o Calculer d’abord, en partant de ma formule et de la manière dont j’ai expliqué les phénomènes magnétiques par des courants électriques formant de très-petits circuits fermés autour des particules des corps aimantés l’action que doivent exercer l’une sur l’autre deux particules d’aimants considérées comme deux petits solénoïdes équivalant chacun à deux molécules magnétiques, l’une de fluide austral, l’autre de fluide boréal, et celle qu’une de ces particules doit exercer sur un élément de fil conducteur ; s’assurer ensuite que ces calculs donnent précisément pour ces deux sortes d’actions, dans le premier cas la loi établie par Coulomb pour l’action de deux aimants et dans le second celle que M. Biot a proposée, relativement aux forces qui se développent entre un aimant et un fil conducteur. C’est ainsi que j’ai ramené à un principe unique ces deux sortes d’actions, et celle que j’ai découverte entre deux fils conducteurs. Il était sans doute facile, d’après l’en-

    dans la séance du 9 octobre 1820. Les appareils que j’avais employés sont décrits et figurés dans le tome XV des Annales de chimie et de physique, savoir 1o celui pour l’action mutuelle de deux courants parallèles p. 72, pl. 1, fig. 1, et avec plus de détail dans mon Recueil d’observations électro-dynamiques pp. 16-18 ; 2o celui pour l’action mutuelle de deux courants formant un angle quelconque, pag. 171 du même tome XV des Annales de chimie et de physique, pl. 2, fig. 2, et dans mon Recueil, p. 23, Les figures portent dans mon Recueil les mêmes numéros que dans les Annales.