Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/659

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que leurs valeurs seront connues en fonction du temps et des trois coordonnées du point de auquel elles répondent, les équations (3) feront connaître à chaque instant, en grandeur et en direction, l’action de ce corps sur un point extérieur donné de position ce qui serait le but final du problème dont nous nous occupons.

La quantité contenue dans les seconds membres des équations (6), sera toujours l’intégrale du no 3, étendue à tous les points de compris entre sa surface et celle de mais la forme de ne sera plus arbitraire et l’on devra prendre pour cette partie de une sphère qui ait son centre au point dont les coordonnées sont et un rayon indéterminé, mais assez petit pour qu’on puisse regarder les quantités comme sensiblement constantes dans toute l’étendue de Comme les limites de l’intégrale qui commence à la surface de cette sphère dépendront implicitement de la position du point il faudra se souvenir que les différentiations relatives à ses coordonnées devront être effectuées avant l’intégration, ainsi qu’elles étaient indiquées dans le no 3, avant qu’on les eût transportées en dehors des signes ce qui n’est plus permis dans le cas actuel.

Observons aussi que les valeurs de relatives à des éléments magnétiques, situés à la surface de ne sont pas comprises dans les équations (6) car en donnant dans le no 9, une forme sphérique à nous avons exclu ces éléments. Ces trois quantités sont des fonctions de qui changent de forme et varient très-rapidement près de la surface de S’il s’agissait de calculer l’action de ce corps sur un point extérieur, très-voisin de sa surface, il ne serait