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sur les éthers.

avec trois flacons, ainsi que je vais le rapporter. Un tube de verre long de trois pieds, un peu moins large que le tube de porcelaine, et entouré de glace, établissoit une communication entre ce tube et un premier flacon vide qui plongeoit dans un mélange de glace et de sel ; un second tube ordinaire partoit de ce premier flacon, et se rendoit dans un second flacon contenant de l’ammoniaque étendue d’eau, et plongeant comme le premier dans un mélange refroidissant ; enfin, de ce second flacon partoit un autre tube qui alloit s’engager sous un flacon renversé et plein d’eau. Aussitôt que la cornue, presque plein d’éther, fut adaptée au tube de porcelaine, on vit se dégager une grande quantité de bulles qu’on recueillit avec beaucoup de soin ; des vapeurs, en même tems, venoient se condenser dans le premier flacon : comme l’opération se faisoit trop rapidement, quoique la cornue fut à peine à vingt et quelques degrés, on la modéra en jettant un peu d’eau sur celle-ci. Lorsque la liqueur fut à-peu-près réduite à moitié, on retira promptement la cornue et on la pesa ; elle avoit perdu 28 gr. 5 décig. ; puis on démonta l’appareil, et voici ce qu’on trouva. 1°. Dans le premier flacon, 5 grammes d’un liquide légèrement brun,