de chaux. Pour estimer la quantité de liquide contenu dans les tubes et dans les deux premiers flacons, on a bien séché extérieurement ces tubes et ces flacons, et on les a pesés avec une balance sensible au milligramme ; on les a ensuite bien séchés intérieurement, et on les a pesés de nouveau (bien entendu qu’avant l’expérience ils étoient parfaitement secs.)
Ce gaz rougissoit par le contact de l’air et de l’oxigène ; il avait une odeur très-prononcée de vapeur nitreuse ; il ne précipitoit point par l’eau de chaux ; il s’enflammait subitement par l’approche d’un corps en combustion. Dans la crainte que le gaz recueilli au commencement, au milieu et à la fin de l’expérience, ne fut point identique, je mêlai ensemble tout ce que j’en recueillis, excepté les cinq premiers litres qui contenoient l’air des vaisseaux. Je pris la pesanteur spécifique du mélange, et je trouvai que, les 33 lit. 01 = 29 gr. 8996. La pesanteur spécifique du mélange étant connue, j’analysai le