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du platine.

par un hydrosulfure, et on traite le précipité comme il a été dit.

Le sel triple que l’on obtient par ce procédé, doit être, s’il est bien pur, d’un jaune d’or clair. L’acide nitrique qui le dissout par l’ébullition, ne doit lui donner d’autre intensité de couleur que celle que doit produire le plus gros volume des cristaux qui se reforment par le refroidissement. Il est au surplus un moyen facile d’y retrouver les plus petites traces d’iridium. Il consiste à réduire par la chaleur une petite portion du sel que l’on veut essayer, à dissoudre le résidu par l’acide nitro-muriatique, ou si on l’aime mieux à dissoudre directement le sel triple par cet acide qui dans cette circonstance décompose l’ammoniaque, et à précipiter de nouveau le métal par le sel ammoniac, en ayant soin de n’en employer que la quantité nécessaire. On sépare le sel triple par le filtre, et on fait évaporer les eaux-mères. Si le sel qu’elles fournissent est d’un jaune clair on peut être assuré qu’il n’y a point d’iridium dans celui que l’on essaie. Si au contraire le sel est rouge, c’est une preuve que ce métal y existe, et il faut traiter de la même manière la totalité du sel triple, si on veut le purifier entièrement.

La réduction par la chaleur d’une quantité