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Page:Mémoires du Baron de Marbot - tome 1.djvu/135

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LA LANTERNE.

seriez fait broyer une jambe, sans qu’il en résultât aucun avantage pour votre pays ? »

Je n’ai jamais oublié cette leçon, dont j’ai remercié depuis le maréchal Lobau, et j’ai souvent pensé à la différence qu’il y aurait eu dans ma destinée si j’eusse eu une jambe emportée à l'âge de dix-sept ans !…