Page:Mémoires et documents publiés par la Société Savoisienne d’Histoire et d’Archéologie, volume 26, série 2, tome 1, 1887.djvu/327

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Il y avait une quatrième strophe que L’auteur a supprimée à la demande de quelques-uns de ses amis :

IV.

Je reviendrai quand la France avilie
Aura repris sa valeur d’autrefois ;
Partout alors allumant l’incendie
Je lui crierai de ma puissante voix :
« France, debout ! le tyran qui t’opprime
« Va ressentir bientôt mon bras vengeur, »
Et le poussant jusqu’au fond de l’abîme,
Je serai là (bis), pour le frapper au cœur.
Allobroges, etc.


L’air entraînant de la cantate, un allegro militaire d’un régiment français de Crimée, a surtout contribué à son succès.

Le dimanche 25 mai, la compagnie joue le Prisonnier de Chillon ou la Savoie au XVIe siècle, de Joseph Dessaix. La représentation de cette pièce, qui mettait en scène une religieuse, sœur Blaisine (Clarisse Miroy) et Bonivard (M. Francière), avait été interdite par le syndic de Chambéry. Elle fut autorisée par M. Rattazzi, ministre de l’intérieur, et devint la cause d’une polémique entre les journaux savoisiens. Le Courrier des Alpes lui consacre son premier-Chambéry du 27 mai, et, dans le no  du 31, un long compte rendu de M. René Muffat.

Les 15 et 18 décembre, concerts du violoniste Vieuxtemps.

1857. Retour de la troupe Alexandre. Les re-