Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/121

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ORACLE $IBILLIN I0 Dieu la cause do l’lglise? Non, ils piaidaient devant le sicle Ia cause de leur Dieu. Et Ie sile’ rp0n- dait: Je te pardone contilelon qe tu meures. Eh bien, le juste mourra encore une fois. pou les crimes de son peuple. 11 sera reni par son ap6tre et bafou aus icus des nacions. Ses vtements seront partages, les chansons des ills de B61ial souilleront son temple, et il crira en mourant: g Seigneur, pourqoi m’as-tu abandon6 ? Et le troisime jour il ressuscitera dans la gloire; le peuple q’il avait choisi ne sera plus son peuple, mais ceus qi taient assis dans les tnbres et dans l’ombre de la mort renai- trent avec lui h la lumire, et il n’i aura plus q’un troupeau et q’un pasteur. ) Voil les paroles qe j’ai entendues. Si l’cure est venue ol l’oracle doit s’acomplir, qe le Crist, reni sur la tore, vine parmi nous, dans l’idal. Notre panton s’ouvrira pour le recevoir. Q’il vine s’as- seoir au plus profond du sanctuaire, le dernier rejeton des races divines, la plus sainte des incarna- cions umaines, le mcillcur et le plus aim6 des enfants des Dieus.