Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/222

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

uo8 ALIANeE DE LA nELIGION de persones qu’les vou&nt dans la Trinit6, q’bles se eouvrent de scapulais et de m6dailles miracu- leuses, q’les boivcnt de l’cnu de Lourdes qand les sont realaries, pourvu qu’bles flaillent pas it con- fessc. I1 me semble q’blcs pcuvcnt bien nous acor- der rein. Des gens plus a,cligieus qe nous, les Anglais, lcs Anff’vicains, les Holandais, les Su- dois, vivcnt et mcurcnt sans confession, ct ils nous valcnt bicn. Vous avez tort de mt, tre toutes les reli- gions dans lc mbme sac. Le proWstantis,nc n’cst pas une t6ocracic; un pastcur protestant tic confcsse pas Ics fames ’des autres. 11 pet. cite lcs vcrtus de fa- mille, ct tchc dc Its pratiqer. Vous me ditcs qe, pour convertiv qelq.’un t une religion. il faut comeneet par i croirc. Votm ne voycz dans la religion q’un ensemble de dogroes plus ou tooins inacccptablcs pour la raison d’un filo- soft,. J’i vois qelqc chose dc bien plus important qc cela: une rbgle id(.ale pour la conduite dc la vic. Ceus qi out aeceptd ct’te rbgle form cut un groupc

 . 

sociat, mw assembldc, c’est lc sons du mot Eghse. -- et se sentent reli’s les uns aus autrcs dans uric aspiration eomulle c’cst le sens du mot religion. Vous me direz peutd. tre qe la conduite de la vie re- garde la morale, et qe la morale est la mbmc pour tous Its omes, it qelqc religion q’ils apartibnent, ct mr’me cn dchors de route religion: c’est une errcur. Examinez par cxcnq,le Its principes moraus des dcus gi’ands sistt. mcs de filosofic sotidle qi sc sont produits dans notre sibcle, cclui de Saint-Simon et ce- lui de Fourier. Le saint-simonisme prbchc la r6habi- litacion de la chair. et fonde une hid, rarchie de castes sur la dill. renee des capacits : tout pour l’intelli- gcncc, rich pour la vcrtu. Le fouri’risme