Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/235

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EUFORION I Tu t1oignes, fermant ton itme aus salutes joies Qe tu regrterns. Adieu ! la vie eat bone, et tu l’as reponssde ; Tu foules sans regret les pauores fleurs d’un jour .’ Insensd ! pour rdgner seul aoee ta pensde Tu repousses l’amour ! LA GR..C E Htlios, ra,)’onant dans le calme empirde, Sur les monts, sat la plaine et sur la met sacrde, Darde ses flches d’or, et du splendide azur Dans les champs de l’Hellas tombe unjour large et pur. es grands nuages blancs qi dans l’ air vierge glissent Gome des blocs de marbre au soleil resplendissent. Dans l’dter inondd de sernes clartds $e dressent harditnent les grands angles sculptds Des ties, des rochers et des saints protnontoires. La met, qi se ddroule en oastes napes noires, ReflOte en son cristal, profond come les cieus, Le tableau varid, sdcre, armoniens, Des temples, des citds, des vaisseaus et des ties: Partout de puts contours et des lignes tranquiles, Tout chante, l’air, les bois et ie flot argentd, Tout est force etjeunesse, armonie et beautd. La trirdme longeanl le vieus tocher d’1gine Gonduit Euforion vers la citd divine Qi garde !e beau nora de Pallas Athdnd.