Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/273

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VOLVCOX LOEUS 9 d’-lc-m/hne. Puisse-tdelc acomplir ses promesses! l’avcnir lui aparticnt. Mais n’cscaladons pas le ciel dans nos csprances. Il est dillcilc de caractriser d’aYance cte nouv(.lc qi scra l’ge viril de l’a- nitS, mais la tbi dans l’avcnir n’autorise pas blas- fmer le passe. La vieillesse et l’e nir snt-ils un progqs sur l’enfance et la jeunessc ? Chacun rpon- dra scion son mpdrament; si les filoso?cs compO- nent mieus la vdrit6 sous unc fine briqe, Its aistes aiment mieus la reccvoi’ sous l’cnvelope palpable du sirebole.

science moderne, qi admet des moldcules indi- 

visibles mais tcndues, qi croit aus deus tluides dlectriqes, qi pconitle le caloriqe, qi expliqe la vie minrale par l’afllnit, come si un mot expliqait un fait, sourit ddaigneusement des Grecs, qi rvaient une Dryade dans chacun des chl, nes de Dodone, et une Okianide dans chaqc llot de la met; pournt les concepsions antiqes erment une nocion plus juste de la vie univcrsle qe Wutes nos abstraxions mortes, et ont de plus l’avantagc de fournir des tipes h lapeinture et la statualre. I,i oh nous voy0ns des foes et des principes, les anciens voyaient des Dieus; nous apeIons l’attraxion cc q’ils apelaient Afidit; c’est une qcstion de mots, et l’un n’est pas plus clair qe l’aut. Selon la difince des tbrmes don6es aus mmcs idles, on formule d lois fisiqes ou on cc des uvres d’a. Hcst per- mis, d’tre h la fois de l’avis de Newton et de l’avis dc Fidias. La vrit& est aussi nccssaire h la vie de l’csprit qc la lumit’rc la vie des trcs organics; cesso done de croire q’cllc date d’ier, et de prori Its formes qc 1o pass6 lui a donees. Ds no poqc