Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/334

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HgLLAS L’ art exild du monde et les vertus antiqes, Trdsors perdas qe nul regret ne nous rendra. Mais vous, ddbris muets de sublimes pensges, Marbres dpars, qel est le chemin qi conduit Vets l’ige d’or perdu, les cro’ances passt;es, L’lsde, o s’en vace qe l’ome a ddtruit? Par delit deus mile ans, loin des sicles setriles, J’irais, je volerais sur les ailes des vents, ers les temples de marbre et vers les blanches pilles, Ghez les ’Brands peupIes morts, meilleurs qe les vivahis. Dieus eureas, q’ adorait la jeunesse du monde, Qe blasfbme aujourdui la vieille umanitd, Laissez-tool me haignet dans la source fdconde Off la divine Hellas trouva la vdritd. Zaissez-noas boire encor, noas, vos derniers fiddles, Dans l’urne du sirebole ot s’abreuvaient les forts. os temples sont ddtruits, reals, O Lois dternles! Dans l’O.lmpe iddal renaissent les Dieas morts. Renaissez, jours bdnis de la sainte jeunesse, cos d’airs oublids, brises d’aoril en fleur! La menreuse espdrance a-t-!e une p’omesse Qi vaille un souvenir au plus profond du cwur?