Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/72

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SOCRATE DEYANT MINOS .’[inos. Sois le bienvenu parmi les ombres Socrate, toi qi, sur ha tSre, as tonjours cherch la vritt. $ocrate. Salut 5 toi, Minos. Ceus qi ont t injus- temcnt’ condamnts par les vivants se prtsentent avec confiance derant ton tribunal, juge des morts. Minos. Je nc suis pas ton juge, Socrate, ni celui des autres omcs. La conscience umaine se juge le- mme selon ses acres. $ocrate. Q’a done voulu dire Hombre ? 3[inos. Toi ettes contemporains avez real com- pris ses paroles. I1 a dit qe je rcndais la justice aus morts. J’coute ceus qi s’acusent ct je cherche / rdconcilier ccus qi se sont hals pendant la vie; tle est ha fonxion qui m’est atribule pour avoir rcconu, aus siclcs anciens, qc les socitts umaines doivent trc fondles, non sur ha force, mais sur la 1oi. Qand res acusateurs viendront ici, tu poms les acuser/ ton tour. Celui qui reconaltra ses torts ira se livrer aus Eumnides pour tre purifi. Socrate. Crois-tu donc, Minos, q’Anytos et Mtos avouront q’ils ont t injustes ? Minos. Jc leur montrerai les consqences de leur axion, Socrate. Its entendront les sicles futm lcs condatanet/ leur tour. Ils vront dans l’avenir des raccs scrviles qi, apres avoir inond la tre de sang inocent, reprochcront encore ta mort / ha