O SOCRATR DKYAlqT MINOS te diont eus-mmes. Qant aux cfets de ion ensei- gnement. dans les siclcs venir, je les vois par ma science proftiqe et je pourais te les faire conaltre, mais peut-tre cte rvlacion seraitle au-dessus de res forces. $oerate. Tu m’as dit qe tu vleais l’avenir roes acusateurs. Me crois-tu done plus faible q’eus? Moi aussi j’ai cru faire le bien, et simon intelli- gence s’est trompe, j’aimc trop la vSrit, tu l’as toi-mme, pour rester volontairement dans l’erreur. Minos. Ainsi, Socrate, tu vas toi.mSme au devant de l’cxpiacion ? $oerate. Tu l’as dit, Minos, j’ap.Ic los EumSnides. O graves Desscs, gardincs des lois saintes, vous tes la vois du sang rpandu, ct on vous nome les Imprcacions. Vous tes les rcmords qi riotent dans les nuits adultSres, ct l’on vous nome lcs lrinnyes.. Vous rveillcz la conscience cndormie, vos scrpents tongent la gangrene des ceeurs, vos torches clai- rent les ames tnbreuses. Vous leur montrez ce .q’les sont et ce q’les auralent d trc; l’orreur- q’les ont d’lcs-mmes les pousse dans le rude che- min de la rgenracion, et c’est pourqoi on vous nome lcs Bienveillantes. Si vous rcdcssez aussi les. erreurs de l’intelligence, corigez-moi, purifiez-moi, 6 Vnrables, enmc dcouvrant l’avenir. Les Eumdnides. Tes erreurs, Socrate, sont cles. de la plupart des filosofcs qi t’ont dcvanc ou qi te succderont. Chacun de vous n’a q’unc part dans la faute, et pourrant chacun doit accepter toute la punl- cion. Pour avoir branl la religion de vos pres, pour avoir prfr la tocracic de l’!..gypte, la monarchie de la Perse l’Sgalit sacre des libres citoyens de la Grace rpublicaine, contemplez
