Page:Mérat - Triolets des Parisiennes de Paris, 1900.djvu/49

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Elles lèvent parfois des bras
Qui sont des pattes d’araignées :
C’est ainsi dans les opéras.
Elles lèvent parfois des bras.
Danseuses, marcheuses ou rats,
Je n’en vois pas de dédaignées.
Elles lèvent parfois des bras
Qui sont des pattes d’araignées.

Il arrête le mouvement
Dans sa justesse et dans sa grâce ;
Faisant éternelle moment.
Il arrête le mouvement.
Et c’est ainsi, pas autrement,
Qu’est la danseuse maigre ou grasse.
Il arrête le mouvement
Dans sa justesse et dans sa grâce.

Il souligne avec tant d’esprit,
Sans que l’ironie exagère
L’air bête d’une qui sourit !
Il souligne avec tant d’esprit !
Sur l’autre qu’exprès il maigrit
La gaze vole si légère !
Il souligne avec tant d’esprit,
Sans que l’ironie exagère !