recteur essaie de fumer, et tremble toujours.) Mais ce n’est pas le bon bout.
(À part.) Le diable emporte ! maudite timidité !
À ce que je vois, vous n’êtes pas amateur. Moi, je l’avoue, c’est mon faible. Ma foi, aussi, sous le rapport du beau sexe, je ne suis pas indifférent. Et vous ? Qu’est-ce que vous préférez, les brunes ou les blondes ? (Le recteur stupéfait, ne trouve pas un mot à dire.) Voyons, dites-nous franchement : êtes-vous pour les brunes ou pour les blondes ?
Je n’ose pas…
Non, non ! Expliquez-vous. Je tiens à savoir votre goût.
Je prendrai la liberté de vous faire observer… (À part.) Je ne sais ce que je dis. La tête me tourne.
Ah ! vous ne voulez rien dire. Allons, je parie qu’une petite brunette vous aura joué quelque tour de sa façon. Convenez-en. (Le recteur se tait.) Ah ! vous rougissez ! voyez-vous, voyez-vous ! Pourquoi donc ne parlez-vous pas ?
Je suis intimidé monsi… monsei… votre ex… (À part.) Maudite langue ! traîtresse de langue !
Vous êtes intimidé ? Eh bien ! En effet, il y a dans mes yeux quelque chose qui intimide. Ce que je sais bien, c’est qu’il n’y a pas une jeune personne qui soutienne mon regard ! Hein ?