Page:Méténier - Les Voyous au théâtre, 1891.djvu/77

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chercher une nouvelle mine d’observations, ajoutant que j’avais épuisé la matière.

Les êtres que nous montre M. Méténier, déclarait-il, sont de véritables bêtes humaines, rebelles de par leur éducation et le milieu où ils vivent à toute civilisation. Tout tourne pour eux autour de la passion brutale qu’on appelle tout crûment le rut au Théâtre Libre, tout aboutit là, tout découle de là. Quand on a envisagé cette même idée sous ses différents points de vue, on a tout dit, et je défie qu’on trouve autre chose dans les études qu’on peut faire du bas peuple que ces deux dominantes : assouvissement de l’appétit sexuel et respect unique de la force brutale.


J’aurais mauvaise grâce de chercher noise à M. Sarcey, qui, à ces réserves près, m’a couvert de fleurs ; mais il me permettra de lui dire qu’il se trompe.

Si, en effet, la plupart du temps, le rut, ainsi que selon lui cela s’appelle au Théâtre Libre, est le principal élément passionnel dans le peuple, cet élément se retrouve au même degré, sous le nom