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CHAPITRE XIX


DE SAÏRD À DJÉZIREH


De Saïrd à Bâlak. — Départ de Saïrd : descente dans la vallée du Boghtân-Sou ; la vallée du Boghtân ; difficile passage de cette rivière ; souvenirs de Xénophon ; Bâlak. De Bâlak à Bisina. Toujours la pluie ! Le Tigre ! Un pont turc. Les défilés du Tigre. Nous perdons nos bagages ; Bisina. Nos bagages retrouvés. De Bisina à Fenndück. Khesta ; nous rejoignons notre bagage ; grimpée de Khesta à Fenndück ; déluge. Fenndück. De Fenndück à Mansouriyeh ; une éclaircie ; dégringolade insensée ; la végétation ; vue sur la plaine de Mésopotamie ; oasis de lauriers-roses ; le caractère de la végétation change ; nous rejoignons le Tigre ; Finnik ; le delta du Tchamezeitoûn ; Mansouriyeh. De Mansouriyeh à Djézireh ; de nouveau la pluie ; le khân de Djézireh ; le pont de bateaux ramené à la rive ; vaine attente ; le bac se décide à passer.


8 Décembre
Départ 8 h. 50 matin.

Hier, assez avant dans la nuit, on est venu nous annoncer que nous pourrions avoir des zabtiés.

Ce matin, fête de l’Immaculée Conception ; nous nous levons de très bonne heure pour pouvoir célébrer la Sainte Messe avant de quitter Saïrd.

Au jour arrivent nos deux zabtiés. Le plus vieux, Hadji-Ali, est une sorte de mulâtre dont l’intelligence paraît assez bornée. Au moment du départ, le Moutessarif envoie deux officiers nous présenter ses compliments.

Le temps, magnifique hier, s’est de nouveau fait menaçant. Mais nous sommes à la mauvaise saison : il faut partir quand même.

Le chemin s’élève d’abord doucement jusqu’au sommet des