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CHAPITRE XXI

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La ville, déchue et délabrée comme toutes les villes d’Orient, garde toutefois encore un aspect royal. Les derniers contreforts du Sindjâr, qui viennent doucement mourir au Tigre, forment un amphithéâtre naturel, sur lequel se groupent pittoresquement les maisons. Fidèles aux traditions orientales, les Mossouliotes ont massé leurs demeures, resserré leurs ruelles, comme s’ils eussent craint de manquer de place ; et pourtant la ville n’occupe que la moitié de l’espace qu’entourent ses remparts !


Môsoul et Ninive.

L’enceinte fortifiée, qui a près de dix kilomètres de tour, est aujourd’hui à demi-ruinée ; elle court d’abord le long du fleuve sur lequel n’ouvrent que quelques portes ; puis elle va, s’élevant

    Aboucheher cependant arrive à 33°,30 et Massaouah à 33°,8. Sous le rapport des extrêmes, Môsoul offre donc avec Érivan les caractères d’un des climats les plus excessifs que nous connaissions, tandis que le chiffre de sa moyenne annuelle (11°,4) n’est pas beaucoup plus élevé que celui des localités situées en Europe sous le même parallèle (36°,25 lat. N.). Cf. Tchihatcheff, Asie Mineure, ii, 277.