Page:Müller-Simonis - Du Caucase au Golfe Persique.pdf/648

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
522
HISTOIRE DE L’ARMÉNIE

ou arm. seront ajoutées à ces noms, suivant qu’ils nous sont fournis par les textes assyriens ou par les inscriptions arméniennes.

ROIS D’ASSYRIE ROIS D’ARMÉNIE ROIS DE MILID
Salmanasar III, 859–825. Arrame (ass.) 857–843. Lalli (ass.)
Lutipris (arm.)
Sarduris I (ass. arm.) 833.
Samsi-Ramman III, 824–812. Ispuinis (arm.)
Ramman-Nirar III, 811–783. Menuas (arm.) Sudanizavadas (arm.)
Salmanasar IV, 782–773. Argistis I (arm.) Khilarvadas I (arm.)
Assur-dan-il II, 772–755.
Assur-nirar, 754–746. Sarduris II (ass. arm.) Khilarvadas II (arm.)
Téglath-Phalasar II, 745–728. Sulumal (ass.)
Salmanasar V, 727–723.
Sargon II, 722–705. Ursa (ass.) Tarkhunazi (ass.)
Argistis II (ass. arm.)
Sennacherib, 704–681.
Assarhaddon, 681–669. Erimenas (ass.)
Assurbanipal, 668–626. Rusas (ass. arm.)
Sarduris III (ass.)
Nous n’entreprendrons pas de prouver l’exactitude de ces listes au point de vue chronologique et synchronistique, M. Sayce a traité ce sujet d’une manière très satisfaisante (Sayce, loc. cit., p. 402 et suiv.). On regarde ses résultats comme certains.

Nous essaierons maintenant de décrire brièvement le règne de chacun des rois nommés dans les inscriptions vanniques ; les règnes de ceux qui nous sont fournis par les annales d’Assyrie ayant déjà été traités dans la notice précédente, il suffira d’y faire allusion au fur et à mesure que la clarté ou la suite de celle-ci le demanderont.

LUTIPRIS

Ce personnage ne nous est connu que par les inscriptions de son fils, Sarduris Ier. Comme celui-ci ne lui donne pas le titre de roi, on ne saurait affirmer ou nier qu’il ait régné. Mr Sayce croit que ce Lutipris n’a pas régné ; il pense — et ses arguments sont fort spécieux — il pense, dis-je, que Sarduris Ier inaugura une nouvelle dynastie du Biaïna. Cette nouvelle dynastie aurait fait son apparition vers la fin du règne de Salmanasar III[1]. Nous

  1. Salmanasar II d’après M. Thiele.