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LE JUGEMENT DOU ROY DE NAVARRE
CONTRE LE
JUGEMENT DOU ROY DE BEHAINGNE[1]


Au departir dou bel esté[2]
Qui a gais et jolis esté,
De fleurs, de fueilles faillolez.[3]
4Et d’arbrissiaus emmaillolez,
Arrousez de douce rousée,
Sechiez par chaleur ordenée
Que le soleil li amenistre,[4]
8Et qu’oisillons ont leur chapitre[5]
Tenu de sons et de hoquès,[6]
Par plains, par aunois, par bosquès,[7]
Pour li servir et honnourer,

  1. MBE Ci commence le jugement du roy de nauarre; F du bon roy de B. ; D n’a pas de titre, ce Dit y étant considéré comme la continuation immédiate du Dit précédent.
  2. E Ou
  3. D flour; DE feulles feulloles
  4. D leur
  5. D tiennent ch.; B chapistre
  6. D T. desouz
  7. E annoys et par
    bocques.