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résidences, il ne serait que très hypothétique d’attribuer à la forêt Tode qui débute ainsi :


Plaisant séjour des âmes affligées,
Vieilles forests de trois siècles âgées.
Depuis qu’en ces déserts…



(mais il y a aussi des arbres et des solitudes autour de la Roche-Racan ;) ou ces vers d’une chanson faite « estant page » :


          Permets qu’aux rochers seulement
Je conte les ennuis que je souffre en aimant.

          Ces bois éternellement sourds           Ne sont point suspects à ma plainte…

Si cela eût été certain, il aurait fallu donner à Racan, qui a pas mal de génie naturel, — fort supérieur sur ce point à son maître et ami, sans que cela soit extrêmement dire, — une place plus digne de lui, et non pas au milieu des Poëtes moindres.